L’UER condamne avec la plus grande fermeté les actes d’intimidation et d’agression intolérables commis en Chine à l’encontre de journalistes et d’équipes de production de membres de l’UER.

La situation en Chine est de plus en plus volatile en raison des protestations massives contre les confinements en lien avec la tolérance zéro en matière de Covid. La BBC a annoncé que l’un de ses journalistes a été arrêté à Shanghai et frappé par des policiers pendant sa détention. Un journaliste de notre Membre suisse, RTS, a été harcelé pendant un reportage en direct. D’autres journalistes de membres de l’UER ont également été menacés et certains ont été empêchés de parler à l’antenne ou de filmer. Les autorités chinoises n’ont présenté aucune excuse officielle.

Liz Corbin est Directrice adjointe du Département Médias de l’UER et Cheffe des Actualités : « L’agression et l’intimidation de journalistes par la police et d’autres autorités en Chine sont inacceptables et ces incidents récents montrent qu’un degré supplémentaire a été franchi. Les Membres de l’UER jouent un rôle critique pour fournir au public des actualités et informations fiables et cela a déjà été démontré avec force pendant la pandémie mondiale. Toutefois, les autorités chinoises compliquent de plus en plus le travail des équipes de reportage qui travaillent là-bas. 

Nous invitons instamment les autorités chinoises à respecter les droits des journalistes des Membres de l’UER qui vivent et travaillent en Chine pour aider les publics étrangers à mieux comprendre ce qui se passe dans ce pays. »

Eric Scherer, Président du Comité Actualités de l’UER, a ajouté : « Au nom du Comité Actualités de l’UER, je tiens à exprimer notre désarroi en apprenant les arrestations injustifiées de plusieurs journalistes étrangers, officiellement accrédités pour travailler en Chine, pendant leur travail. Nous espérons recevoir de la part des autorités concernées une explication officielle de ces incidents perturbants, afin de comprendre comment nous pouvons continuer à garantir des conditions de travail sûres aux journalistes basés en Chine. »