Les Jeux paralympiques de Tokyo 2020 ont officiellement commencé ! Nous nous réjouissons de permettre à des millions de téléspectateurs et téléspectatrices, dans 34 pays européens, de suivre les exploits des athlètes paralympiques.

Grâce notamment à la couverture réalisée par les radiodiffuseurs de service public, les Jeux paralympiques ont bousculé les préjugés concernant le handicap et, ce faisant, ils ont contribué à favoriser l’inclusion sociale.

En tant que radiodiffuseurs de service public, nos Membres ont vocation à refléter les besoins de toutes les communautés auxquelles ils s’adressent. Il leur tient donc particulièrement à cœur de veiller à ce que leur propre contenu soit aussi inclusif et accessible que possible. Dans un contexte marqué par l’essor de la numérisation, un grand nombre de nos Membres s’attachent actuellement à passer en revue leurs ressources numériques, pour s’assurer qu’elles sont facilement accessibles.

Le numérique fait certes partie intégrante de notre vie quotidienne, mais certain.e.s n’y accèdent pas aussi facilement que d’autres. Or l’accessibilité numérique constitue un enjeu social pour les personnes vivant avec un handicap, car l’accès à l’internet permet de mener une vie indépendante et de participer pleinement à la société.

Bien que des outils tels que les lecteurs d’écran soient utilisés par un grand nombre de personnes pour accéder à des contenus en ligne, des difficultés peuvent tout de même apparaître lorsque les contenus en question n’ont pas été conçus d’une manière visant à les rendre facilement accessibles.

En prévision de notre prochain webinaire sur les objectifs et les stratégies de nos Membres en matière d’accessibilité numérique, voici 5 façons simples de renforcer l’accessibilité de vos contenus de médias sociaux :

1. Utilisez un langage simple

Cela semble couler de source, mais vos contenus seront d’autant plus accessibles que vous les rendrez faciles à lire. Dans cette optique, il est d’ailleurs préférable d’éviter d’utiliser un jargon spécialisé ou des termes trop techniques.

2. N’utilisez pas « cliquez ici »

Privilégiez en revanche des expressions comme « Inscrivez-vous », « Téléchargez le rapport », ou une formulation qui donne des informations sur les contenus auxquels le lien permet d’accéder.

3. Vérifiez vos combinaisons de couleurs

Veillez à utiliser un contraste chromatique percutant et évitez d’associer certaines couleurs, comme le vert et le rouge. Vous pouvez utiliser cet outil en ligne pour vérifier vos combinaisons chromatiques.

4. Incluez des sous-titres à vos vidéos

Les sous-titres codés sont particulièrement importants pour les personnes malentendantes. Un grand nombre d’utilisateurs et utilisatrices visionnant leurs vidéos sans le son, des sous-titres vous seront donc utiles dans tous les cas de figure. Ils sont de surcroît indispensables aux personnes qui regardent une vidéo dans une langue étrangère, et peuvent également aider les enfants à apprendre à lire.

5. Choisissez vos emojis avec soin

Certains emojis peuvent ne pas être interprétés comme vous l’aviez prévu. Par exemple, il existe différents types d’emojis pour les voitures :

🚗 Voiture

🚘 Voiture en approche

Ces deux emojis ne veulent pas tout à fait dire la même chose... Ce site vous permet de vérifier la traduction textuelle des emojis. Vous devrez en outre vous rappeler de bien mettre des espaces entre vos emojis.

Vous souhaitez développer vos connaissances à ce sujet ? Le 30 septembre, nous organisons un webinaire au cours duquel nous passerons en revue les objectifs de nos Membres en matière d’accessibilité numérique. Nous nous intéresserons aussi aux bonnes pratiques et aux outils qui peuvent faciliter l’accès aux contenus médias en ligne. Réservez dès à présent votre place !

« La puissance du Web réside dans son universalité. Toutes les personnes, indépendamment de leur handicap éventuel, doivent pouvoir y accéder – c’est un principe essentiel. » Tim Berners-Lee, directeur du W3C et inventeur du World Wide Web - 1997