Qu'est-ce que c'est ?

La plateforme Vu d’Europe rapproche les pays européens grâce à une information digne de confiance.

Reposant sur des contenus professionnels et vérifiés et une technologie collaborative, elle ouvre une fenêtre sur tous les grands enjeux européens du moment et propose un travail journalistique de qualité, en plusieurs langues.

 

COMMENT ÇA MARCHE ?

Vu d’Europe est une rédaction paneuropéenne unique en son genre.

Vu d’Europe est une rédaction paneuropéenne unique en son genre, au sein de laquelle les journalistes de différents médias et organisations de service public, unis par les mêmes valeurs, coopèrent aux niveaux technique et éditorial.

Ce projet novateur repose sur un système d’échange qui permet aux Membres de fournir leurs propres contenus tout en suivant et en publiant les sujets produits par leurs homologues.

Les sujets d’actualité sont traduits en de nombreuses langues à l’aide d’EuroVox, outil mis au point par l’UER et basé sur l’IA. Ils sont ensuite traités par PEACH, système de recommandation automatique conçu lui aussi par les équipes de l’UER.

Cette initiative tire parti du pouvoir de l’IA, mais les journalistes de l’audiovisuel public qui y prennent part restent au cœur de la prise de décision.

Les organismes participants affichent un fil d’actualité sur leur page d’accueil, ou au sein d’un article. Ils sont ainsi en mesure de répondre à la demande croissante d’un public friand d’informations européennes.

Parmi les outils supplémentaires figurent une vue d'ensemble des activités et une étude approfondie sur la désinformation, réalisée par France Télévisions, partenaire du projet. La sphère publique européenne a également été explorée.

Quels sont les organismes participants ?

Depuis le lancement de Vu d’Europe, en 2021, le nombre de partenaires de ce projet novateur n’a cessé d’augmenter.

Ce sont aujourd’hui 20 organismes, de 17 pays, qui y participent en mettant à disposition leur expertise et leurs contenus.

Le public est de toute évidence en demande d’infos fiables et vérifiées. Les enquêtes d’audience réalisées en 2022 et 2023 l’ont confirmé : 90 % des personnes interrogées souhaitaient lire les sujets publiés dans Vu d’Europe.

Avec une audience potentielle estimée à 245 millions d’internautes dans les pays participants, le projet peut avoir une portée et un retentissement considérables.

Pour savoir à quoi ressemble Vu d’Europe en direct, cliquez sur le site Internet de l’un des organismes qui y participent.

Flux des publications des contributeurs aux éditeurs

Ce tableau illustre le processus de publication au sein d’une rédaction travaillant en réseau, des contributeurs aux éditeurs.

Il met aussi en évidence le nombre de publications des sujets fournis par les médias participants, ainsi que les supports utilisés.

Au cours de la période allant du 1er juillet 2021 au 22 septembre 2023, par exemple, il y a eu 2 973 publications d'articles par Franceinfo, dont 278 ont été produites par RTÉ. Et, au total, BR a publié 1 668 articles provenant d'autres membres.

 

ACTUALITÉS RÉCENTES

 

POURQUOI ?

TÉMOIGNAGES DE MEMBRES

« Les anciens modes de fonctionnement des médias audiovisuels publics sont désormais dépassés et l’innovation ne relève pas seulement de la technologie : si l’on veut renouer avec nos publics et satisfaire les attentes du plus grand nombre, il faut aussi penser différemment. Avec ce projet novateur, nous facilitons le partage d’infos entre Membres et nous les intégrons à nos plateformes. Voilà un moyen efficace de nous rapprocher de notre public ! »

Monika Garbačiauskaitė-Budrienė,
Directrice générale de la LRT

« Les publics européens veulent se faire une image plus large de l’actualité car aujourd’hui, la plupart des sujets revêtent une dimension planétaire. Avec Vu d’Europe, nous misons sur l’info numérique et nous restons en phase avec nos publics. Les 365 millions d’impressions des vingt mille sujets publiés depuis le lancement du projet témoigne de son retentissement et de sa montée en puissance. À nous de faire fond sur ce succès pour continuer à développer ce projet. »

Delphine Ernotte-Cunci,
Présidente de France Télévisions

« À l’instar du travail que nous avons mené à la Radio suédoise sur notre algorithme d’information, Vu d’Europe développe l’identité et la mission des médias de service public à l’ère numérique. Notre motivation, en adoptant une perspective paneuropéenne et en nous appuyant sur l’expérience d’autres partenaires, est bien évidemment de répondre aux attentes de tous nos publics. Notre but diffère toutefois de celui des acteurs commerciaux, même si nous travaillons à leurs côtés. Notre algorithme respecte les valeurs du service public, c’est ce qui nous distingue sur ce marché fortement concurrentiel. »

Cilla Benkö,
Directrice générale de la Radio suédoise

 

FAQ

Il ne fait nul doute que le public est friand de ce type de contenus. Les enquêtes d’audience réalisées en 2022 et 2023 l’ont confirmé : 90 % des personnes interrogées souhaitent lire les infos publiées dans Vu d’Europe. Les 350 millions d’impressions recensées depuis le lancement du projet témoignent elles aussi de l’extraordinaire intérêt suscité par cette plateforme unique en son genre.

Avec Vu d’Europe, la coopération numérique de partage de contenus est bien l’avancée majeure du moment en matière d’innovation média en Europe.

La plateforme Vu d’Europe participe au développement d’une sphère publique européenne ancrée dans les valeurs fondamentales de l’UE. Cette initiative a également vocation à mettre la diversité en valeur et à promouvoir la compréhension entre les peuples européens.

Elle est vouée à devenir une référence et un repère pour un public désireux de s’orienter au sein d’un environnement médiatique toujours plus saturé et désordonné.

Très complète, l’étude « Désinformation : tendances et mécaniques » réalisée par France Télévisions dans le cadre du projet met en lumière un certain nombre d’évolutions récentes et fait le point sur les menaces posées par la désinformation. Cette étude formule également des recommandations concrètes pour lutter contre ce phénomène et fournir des informations dignes de confiance aux Européens.

Avec l’essor du numérique, les fausses informations trouvent de nouveaux canaux de diffusion. Les outils d’IA générative étant de surcroît accessibles à tout un chacun, ce phénomène prend une ampleur inquiétante. Or, les médias audiovisuels publics ont vocation à informer, divertir et éduquer. Il est par conséquent urgent, et vital, de mieux former nos publics aux médias et à l’IA.

Vu d’Europe s’inspire de la plateforme numérique Newsdeck, qui permet aux organismes participants de suivre en temps réel le contenu en ligne produit par leurs homologues. Ils disposent également d’un outil de traduction assistée par l’IA, d’un système de recommandation automatique de contenus (PEACH) et de filtres pour identifier les éléments susceptibles d’intéresser leurs publics nationaux.

L’utilisation de l’IA vise à améliorer la pertinence et la diversité des contenus d’information grâce à des systèmes automatisés de traduction, de transcription de textes et de sons et de sélection d’articles.

Lorsqu’un contenu figurant dans la boîte de recommandation est traduit à l’aide d’outils automatisés, il est indiqué : « Traduit à l’aide de l’intelligence artificielle ». Lorsqu’un contenu a été sélectionné automatiquement, en totalité ou à l’aide d’algorithmes, il est indiqué : « Sélectionné à l’aide de l’intelligence artificielle ».

Les médias de service public s’engagent à utiliser l’IA en toute transparence et dans le respect des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et d’information, en favorisant la diversité culturelle et sociale.

Les organismes qui participent au projet acceptent de suivre les principes éditoriaux suivants :

  • Le contenu proposé doit aborder des thèmes qui trouvent un écho auprès de l’ensemble de la population européenne et toucher les pays, sociétés ou groupes dans toute leur diversité.
  • Ce contenu doit informer, approfondir et expliquer les conséquences des politiques, des décisions et des actions des institutions et gouvernements européens ; il doit aussi mettre en lumière leurs incidences sur la vie des citoyens.
  • Les organismes participants doivent souscrire aux principes de diversité et d’inclusion et veiller à ce que leurs contenus fassent entendre des voix, des points de vue et des témoignages personnels émanant de l’ensemble du paysage social européen, notamment des groupes vulnérables ou marginalisés.
  • Le contenu doit être soumis à des processus éditoriaux indépendants et responsables. Il doit être exact et pertinent, équitable et respectueux, notamment à l’égard de la dignité humaine et de la diversité des courants de pensée et des opinions.
  • Les organismes participants sont tenus de suivre une démarche systématique en matière de gestion des réclamations et des demandes de rectification émanant du public.
  • Enfin, ils s’engagent à utiliser l’IA dans le respect des droits fondamentaux, en particulier la liberté d’expression et d’information, en renforçant la diversité culturelle et sociale.

Les principes énoncés ci-dessus sont ancrés dans les valeurs fondamentales des médias de service public que sont l’universalité, l’indépendance, l’excellence, la diversité, l’obligation de rendre compte et l’innovation. Cliquer ici.

Le projet Vu d’Europe bénéficie d’une subvention du programme Actions multimédias de la Commission européenne. Ce sont toutefois les médias audiovisuels participants qui assument les coûts de production du contenu ; ils conservent en outre le contrôle éditorial total sur leurs sujets.

À Bruxelles, c’est l’Association internationale sans but lucratif (AISBL) EBU-UER qui est chargée de gérer les fonds accordés au projet et de rendre compte à la Commission européenne des progrès réalisés.

Et c’est par le biais d’un groupe de travail, coprésidé par Asun Gomez Bueno (RTVE, Espagne) et Éric Scherer (France Télévisions), que les Membres de l’UER encadrent la collaboration nouée autour de ce projet.

Même si le financement de l’UE cessera à compter de juin 2023, Vu d’Europe est un projet qui a su trouver son public, aussi les médias participants s’engagent-ils à continuer de proposer des contenus dignes de confiance et un large éventail d’opinions. En concertation avec l’AISBL EBU-UER, ils poursuivront leurs investissements afin d’affiner leurs outils et process, tout en recherchant activement d’autres possibilités de financement afin d’accélérer le développement de ce projet unique en son genre.