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HISTOIRES

L'Assemblée Générale de l'UER exige des sauvegardes pour le droit à l'information de la part de l'UE

04 décembre 2015
L'Assemblée Générale de l'UER exige des sauvegardes pour le droit à l'information de la part de l'UE

La 75e Assemblée Générale de l'UER a de nouveau lancé un appel solennel envers les Institutions européennes pour modifier le projet de Directive sur le Secret d'Affaires, afin de protéger la liberté d'expression et le droit à l'information.

Des dipsoitions problémtiques dans le projet de Directive porteraient atteinte au journalisme d'investigation et à l'information citoyenne. Malgré plusieurs appels lancés au cours des derniers mois par l'UER ainsi que d'autres organisations impliquées dans les médias, des termes ambigus, qui demandent aux journalistes de faire un "usage légitime" d'informations en leur possession, n'ont toujours pas été traités par les Institutions européennes. 

Le texte complet de la déclaration de l'UER est aussi disponible en téléchargement.

Déclaration de la 75e Assemblée Générale de l'UER : La directive sur les secrets d'affaires ne doit pas compromettre le droit de savoir dont jouit le public

Nous, radiodiffuseurs européens de service public, réaffirmons notre vive préoccupation concernant la formulation actuelle du projet de législation européenne sur les secrets d'affaires.

Le projet de directive, qui vise à prévenir l'espionnage industriel et la concurrence déloyale, contient en effet un certain nombre de dispositions imprécises et arbitraires qui risquent de fragiliser la capacité des journalistes et des sociétés de médias à pratiquer librement un journalisme d'investigation, dont le grand public dépend pourtant pour être informé et lui apporter des preuves d'irrégularités. La possibilité d'accéder à des informations qui revêtent un intérêt public, de les passer au crible et de les dévoiler fait partie intégrante des activités journalistiques. 

Il est pour nous inacceptable que des intérêts corporatifs priment le droit de savoir dont jouit le public. Afin qu'un journalisme libre et critique puisse continuer à être pratiqué, nous en appelons aux institutions européennes pour qu'elles intègrent dans la directive de l'UE sur les secrets d'affaires une exception claire et ferme pour l'exercice du droit à la liberté d'expression et d'information.

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